Ali Siddiqui, 22 ans, est né pakistanais et a immigré en Belgique il y a 7 ans. Depuis peu, Ali s’est lancé dans la vie active. Mais quelle réalité professionnelle vit un jeune immigré à notre époque ? À quels obstacles se confronte-t-il durant son parcours ? Et quelles aides sont mises en place ? Finalement, que peut-il espérer à l’avenir et que préconise-t-il pour améliorer la situation de jeunes comme lui ? C’est dans les bureaux de MagMA que j’ai eu la chance de le rencontrer et d’accéder à l’histoire enrichissante de son expérience professionnelle en Belgique.
L’arrivée d’Ali en Belgique a été motivée par la situation politique au Pakistan, que ses parents avaient décidé de fuir. La transition n’a pas été des plus douces, et il a fallu s’adapter tant bien que mal à une réalité bien différente de celle que sa vie au Pakistan lui promettait. Là-bas, me dit-il, il a dû quitter les études, la garantie d’un futur emploi et d’une situation confortable, et ici en arrivant il n’avait rien.